Le patrimoine Mendulphin
La place Camille Berthe
Le 14 décembre 2015, le Conseil municipal, désireux de donner un nom à la place du marché, dite « parking de la mairie », a fixé son choix sur celui de Camille Berthe, maire de Saint-Molf de 1958 à 1975.
Qui était Camille Berthe ?
Camille, Louis, Marie Berthe, Mendulphin « de souche », est né à Montpignac le 2 mars 1912, dans une famille de cultivateurs. Tout naturellement, il perpétue la tradition familiale et le devient à son tour, au village de Pennemont. Son métier, c’est la terre.
Le 24 septembre 1935, il unit sa vie à celle de Germaine Viaud, Mendulphine également, qui lui donnera deux fils : Daniel (1936) et Moïse (1938). Il transmettra à ce dernier son exploitation agricole, en 1970.
Revenu à sa terre après avoir été prisonnier de guerre, il intègre le Conseil municipal le 23 septembre 1945, en tant que conseiller sous le municipe de M. Alphonse Drogueux. Il est réélu en 1953 dans l’équipe municipale de M. Auguste Niget, maire. Après le décès de ce dernier en décembre 1958, il prend sa suite. Jusqu’en mai 1975, sa réélection se fera à la majorité absolue (1959, 1965 et 1971).
Son premier mandat de maire, en 1958-1959, commence au moment où la commune connaît un fait divers : le médiatique dossier de la Croix de Trébrezan, qu’il aura à gérer partiellement. Il traitera ensuite des dossiers beaucoup plus lourds, puisque c’est sous ses municipes que la commune de Saint-Molf verra l’amorce de son développement, sa modernisation et la pérennisation de son activité agricole.
À son actif, un remembrement des propriétés foncières achevé en 1970, un réseau routier de 32 km des mieux entretenus, l’installation puis l’extension de l’éclairage public, du service des eaux et le ramassage des ordures ménagères – toutes les semaines en été et tous les quinze jours en hiver.
En 1971), il participe à la création du collège public de Guérande avec la mise en place des transports scolaires pour les collégiens mendulphins ; il s’investit également en faveur de la création du premier lotissement communal, celui de Kervocadet, composé de 10 lots, avec pour objectif d’attirer une nouvelle population à Saint-Molf.
En 1968, alors que l’école publique est sur le point d’être fermée, il réussit à faire annuler cette décision. Il contribuera à l’amélioration des bâtiments publics : école, église – dont l’électrification des cloches, etc. Il sera à l’initiative de la construction d’un vestiaire au terrain des sports du Pont-Clin, en 1974.
En 1973, le Conseil municipal refuse d’élaborer un Plan d’occupation des sols, au motif que cela ne se justifiait pas sur le territoire de la commune.
En 1974, il fait voter, par le Conseil municipal, la décision d’acquérir la « Maison Teffo », jouxtant la modeste mairie de l’époque, constituée d’une unique pièce, au rez-de-chaussée. Cet achat permettra de réaliser par la suite l’ « hôtel de ville », achevé en 1979 et agrandi, depuis, grâce à une autre acquisition.
De paroles d’administrés, c’était un homme sage, discret, économe, très estimé, « solide à son poste et dans ses décisions » qui, jusqu’au bout, malgré une longue et douloureuse maladie, aura eu à cœur de respecter son engagement d’élu, un engagement de trente années. Il s’éteindra, dans sa chère commune, le 26 mai 1975.
– Sources :
- J. Bourget ;
- Le service communication.
L’église
La première église de Saint-Molf daterait du IXe siècle. Elle était située à l’emplacement de l’église actuelle, dans un enclos avec un cimetière et un calvaire en bois.
En 1846, elle était dans un tel état de vétusté qu’elle fut interdite au public.
La première pierre de la nouvelle église fut posée le 10 juin 1850 à l’initiative de l’abbé Biré, curé depuis 1834 et estimé des Mendulphins. On put y célébrer la messe de minuit de Noël 1851. Son aménagement se poursuivit jusqu’en 1873. Elle fut construite sous le vocable de Saint Maidulphe ou Mendulphe (Saint homme irlandais décédé en Angleterre vers 676). C’est donc vraisemblablement de cette région que vinrent ceux qui ont donné au bourg le nom de Saint Mendulphe devenu Saint Molf.
Il s’agit d’une église en forme de corps humain, d’inspiration romane. La nef représente le corps ; le transept, les bras en croix et l’abside, la tête.
À l’intérieur, on remarque la nef avec ses voûtes croisées d’ogives et ses bas-côtés avec des voûtes en berceau. Les briques roses des voûtes éclairent la nef : on peut penser qu’elles proviennent de l’ancienne briqueterie de Quifistre. Les représentations des quatorze stations du chemin de croix ornent les murs.
Dans le chœur, on remarque deux statues : à gauche, Saint Molf, coiffé de la mitre de Père Abbé ; à droite, Saint Jean-Baptiste. Deux reliques sont préservées dans l’autel : celle de Saint Molf et celle de Saint Venant.
Au-dessus de la porte de la sacristie, un panneau de bois sculpté daté du XVIIe siècle représente l’agonie du Christ au Jardin des Oliviers. Ce tableau est inscrit au répertoire des Monuments historiques.
L’église a été rénovée durant les années 2006 et 2007, sous l’égide de M. Daniel Guihard, Maire.
Les chapelles
Elles sont au nombre de trois sur le territoire de la commune et seule l’une d’elles est ouverte au public : la chapelle Saint-Germain, située à l’entrée nord du bourg, sur la route d’Assérac. Les deux autres, à Kerguénec et à Clin, datent respectivement de 1740 et 1882, se trouvent dans des propriétés privées et ne se visitent pas.
La chapelle d’origine, comme les suivantes, fut dédiée à Saint Germain, ancien avocat et grand chasseur devenu Évêque d’Auxerre. Il serait venu jusqu’à Piriac pour chasser les Romains des pays armoricains, ce qui pourrait expliquer le vocable de la chapelle.
Ce premier bâtiment, très ancien (la date de sa construction reste inconnue), était édifié sur le chemin des Forges. Il était utilisé comme église. Un cimetière l’entourait. Il fut pratiquement abandonné après la construction de l’église de Saint-Molf, fut démoli en 1707 puis rebâti, deux ans plus tard, sur le terrain communal de Kervocadet en réutilisant le porche de la chapelle primitive.
Après 165 années d’existence, la seconde chapelle construite en mortier de terre, menaçant ruine, fut démolie.
La construction de la troisième chapelle – l’actuelle – commencée en 1875, fut achevée en avril 1880. Elle est de style roman, le porche d’origine a été conservé. L’un des quatre vitraux représente Saint Molf, un autre Saint Yves, saint patron du donateur de ces vitraux.
Elle renferme un très beau retable peint du XVIIe siècle provenant du maître autel de l’ancienne église. On y trouve trois statues : celle de Sainte Anne, patronne des Bretons ; celle de Saint Germain et celle de Saint Corneille, patron des bêtes à cornes).
On y faisait autrefois la procession de la Fête-Dieu et celle des Rogations. On s’y rendait pour la Première communion et la fête de l’Assomption, le 15 août.
Depuis 2015, elle est désacralisée et accueille régulièrement des expositions artistiques.
– Sources :
- Ouvrage Saint-Molf… au fil du temps, disponible à l’Office de tourisme de Saint-Molf ;
- Yves Bertho
Les calvaires et les croix
À Saint-Molf, on peut découvrir une vingtaine de croix et calvaires érigés à la suite d’un vœu, en souvenir d’un événement local, à la croisée des chemins ou dans un lieu-dit.
La coutume voulait que chaque hameau possède sa croix. Pour les fêtes des Rogations, qui avaient lieu pendant les trois journées précédant l’Ascension, des processions parcouraient la campagne. Le curé, entouré des enfants de chœur précédant la population, s’arrêtait à chaque croix et la bénissait, demandant ainsi la protection divine sur les travaux des champs et les récoltes.
Les croix sont souvent difficiles à dater. Certaines sont très anciennes et ont pu être sculptées dans des menhirs.
En parcourant les routes et chemins, on peut observer certaines d’entre elles qui ne manquent pas d’intérêt, tant culturel que patrimonial :
– la croix de Ranzegat, dite « de Penserbel » (XVIe siècle), -hexagonale à double panneau ;
– la croix de Boulay (1842), marquant un carrefour ;
– la croix de Pennemont (1841), votive ;
– la croix de Kervocadet, érigée en 1710 puis remplacée à deux reprises ;
– la croix du cimetière (fin XIXe siècle), marquant la fondation du nouveau cimetière ;
– la croix de Pont-Clin (1852), celtique ;
– la croix de Kerbiquet, dont la date et les origines restent inconnues ;
– la croix de Kerhudal (début XIXe siècle), en souvenir de l’abbé Leguen ;
– la croix de Trébrezan, origine d’un conflit et sculptée dans un menhir très ancien ;
– la croix de Kermoisan, dite « croix du Bois Lilas » ou « croix marchand » (fin XIXe siècle), histoire ou légende ;
– la croix de Kerhaut (1827), calvaire de la Croix de Bois en commémoration du jubilé 1954 ;
– la croix de Brohogand, en direction de Piriac-sur-Mer.
D’autres sont situées dans des propriétés privées :
la croix François Le Chauff (1805), votive, à Kerguénec ;
– la croix de Henri le Chauff, en remerciement d’une protection durant la Guerre 1914-1918 ;
– la croix de Bapaume ;
– les oratoires marial et de Sainte-Thérèse, au Bois de la Cour et à la nouvelle cure.
Une stèle « Notre-Dame-des-Mères », sculpture de Jean Fréour (1966) est érigée à Kervenel, près de Brohogand.
Le monument aux Morts, dans le cimetière, s’élève en hommage aux victimes des deux dernières Guerres et l’on peut voir, de chaque côté, la reproduction des visages de la plupart d’entre eux.
– Sources :
– Ouvrage Saint-Molf… au fil du temps, disponible à l’Office de tourisme de Saint-Molf ;
Yves Bertho.
Les fontaines et les puits
Dans les années 1990, l’inventaire du petit patrimoine dénombrait dix-huit fontaines et puits sur le territoire de la commune de Saint-Molf, dont cinq sur le domaine public.
Il en existe trois types différents :
– de forme ronde ;
– en fer à cheval ;
– surmontés d’un dôme.
En parcourant les circuits de randonnée, il est possible de découvrir le puits de Kerhaut, celui situé près de Pendhué, ceux de Kerhudal et de Boulay ainsi que la fontaine Saint-Venant (1862), à Brohogand, la plus remarquable des fontaines mendulphines.
Les fours
Les origines du pain
Avant de parler de four et de pain, il est intéressant de rappeler que l’Homme n’a domestiqué les céréales qu’il y a environ 10 000 ans. L’une des premières céréales domestiquées fut l’épeautre, sensiblement proche du blé.
Les fours mendulphins
Sur le territoire communal, dans divers lieux-dits, on peut encore trouver près d’une vingtaine de fours, dont l’état varie. Ils se situent pour la plupart sur le domaine privé.
Dans des propriétés privées :
- Bel Air : Four avec boulangerie du XIXe siècle, en pierres granitiques et roches métamorphiques, doté d’une voûte en briques réfractaires et d’une couverture en tôle. La fournerie sert de poulailler ;
- Kerjoli : Four simple, incorporé dans l’habitation, du XIXe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires ;
- Montpignac : Four du XVIIe siècle, incorporé dans une habitation, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en ardoise ;
- Kertitry : Four à pain abrité, refait avec les pierres granitiques d’un ancien four datant de 1654 ;
- La Butte : Four du XIXe siècle dont il ne reste que la fournerie avec un étage, en pierres granitiques, le four ayant disparu ;
- Le Cormier : Four avec boulangerie du XIXe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en tôle ;
- Kergaillot : Deux fours simples, le premier du XXe siècle (1947), en pierres granitiques et briques réfractaires doté d’une couverture en ardoise, en bon état ; le second du XIXe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en motte ;
- La Champagne : Four à pain avec boulangerie du XIXe siècle, en pierres granitiques. Le four a disparu tandis que la fournerie a été transformée en snack-bar ;
- Quifistre : Le four a disparu, il ne reste que la boulangerie datant de 1881, transformée en relais de chasse, en pierres granitiques et dotée d’une couverture en ardoise ;
- Kerhudal : Four simple du XVIIIe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en motte, en bon état ;
- La Motte : Le four à pain a disparu, il ne reste que la boulangerie datant du XIXe siècle, en pierres granitiques dotée d’une couverture en tôle ;
- Malabry : Four de 1882, en pierres granitiques. La fournerie a été transformée en habitation, la couverture est en ardoise ;
- Trébrezan : Four simple du XIXe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en tôle. Il est en cours de restauration ;
- Kerguénec : Four avec boulangerie du XIXe siècle, en roches métamorphiques,, doté d’une voûte en briques réfractaires et d’une couverture en tôle et en ardoise ;
- Kestravouille : Four simple du XVIIe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en motte ;
- La Ville au Vent : Four simple du XIXe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en motte ;
- Le Matz : Four avec boulangerie du XVIIe siècle, en pierres de schiste, four en briques réfractaires doté d’une couverture en tôle ;
- La Vieille Cure : Four avec boulangerie du XVe siècle, en pierres granitiques et briques réfractaires, doté d’une couverture en ardoise ;
Sur le domaine public :
- Le Grenot : Four à pain simple du XIXe siècle, en roches métamorphiques hourdées. Le conduit de cheminée est en brique, la voûte en briques réfractaires et la couverture est faite de tôle en fibro.
– Source :
- Recensement des fours à pain, réalisé par l’Office de tourisme de Saint-Molf (2015).
Les moulins
Autrefois, plusieurs moulins étaient situés sur le territoire de la commune de Saint-Molf. Celui appelé « Grand-Moulin » et un autre, à Bolas, ont disparu.
À l’heure actuelle, seuls subsistent le « Moulin marchand » ou « Moulin de la Voûte » (photo) du XIXe siècle, reconnaissable à ses ailes Berton cassées et situé à Gouer, au nord de la commune en direction d’Assérac, et quelques ruines du « Petit moulin », dit « de Kerhué ».
Ils appartiennent tous au domaine privé et ne sont pas accessibles au public.
Les manoirs
De nombreux manoirs ont été construits dans la région. À Saint-Molf, certains ne sont plus que des appellations de lieux, à l’image de Kestravouille ou Ranzégat ; d’autres ont été transformés mais chacun a sa propre histoire :
- Malabry, un ancien relais de chasse ;
- Clin, construit sur des terres ayant appartenu à la famille de France ;
- L’ancienne cure ou « Manoir de la Duchesse » : l’antique presbytère de Saint-Molf est l’un des plus anciens manoirs de la presqu’île de Guérande. Sa construction daterait du XVIe siècle. Il fut longtemps appelé « Manoir de la Duchesse » en raison de sa proximité avec les salines, dont la duchesse Anne de Bretagne était la propriétaire.
La légende prétendait même que la duchesse y aurait couché. Primitivement construit sur le schéma des manoirs bretons, il était constitué d’une enceinte quadrangulaire et l’on y accédait par un portail latéral flanqué de deux lions, bien érodés par le temps, aujourd’hui.
Il servait de résidence à la famille Deno, de Guérande, dont les armoiries figurent encore sur un linteau extérieur.
Il fut ensuite donné à une communauté de religieuses Minimes qui, à leur tour, l’offrirent au curé de Saint-Molf après l’incendie de la cure du bourg, vers le milieu du XVIe siècle.
De 1550 à 1956, vingt-trois curés s’y succédèrent, dont certains ont laissé des traces dans l’histoire locale comme le plus illustre, Léon Biré, curé de Saint-Molf entre 1834 et 1870. Malheureusement, les revenus des curés ne permettaient pas d’entretenir ces bâtiments même si, tout au long de son sacerdoce, le curé Léon Biré prit à sa charge sa restauration.
Il ne reste à l’heure actuelle que deux bâtiments en équerre. En 1956, le curé Diot refusa d’y coucher, « même une seule nuit », du fait de sa vétusté. Il demanda à l’Évêché de vendre le manoir, désormais propriété privée et qui ne se visite pas ; - Le Bois de la Cour, construit dans un lieu-dit d’origine très ancienne ;
- Quifistre, siège de l’une des plus anciennes seigneuries de la presqu’île guérandaise ;
- Kerguénec, édifié par la famille Le Chauff.
Ils sont tous devenus des propriétés privées et ne se visitent pas. Certains ouvrent leurs jardins occasionnellement, lors des Journées européennes du patrimoine.
Par ailleurs, sur le territoire de la commune de Saint-Molf, existe un bâtiment appelé La nouvelle cure, propriété de l’association diocésaine « La Providence ». Il ne s’agit pas d’un manoir mais il a, lui aussi, son histoire.
Après la vente de l’ancienne cure, en 1957, la somme d’argent recueillie permit d’envisager une nouvelle cure. Une « bonne paroissienne » fit don d’un terrain et d’un bâtiment dans le bourg (rue de la cure), l’association achetant alors la partie attenante. La transformation du bâtiment put commencer.
Les travaux de gros œuvre furent réalisés par une entreprise guérandaise mais, ensuite, curé et paroissiens retroussèrent leurs manches pour achever le bâtiment. Le curé Diot prit possession de la nouvelle cure le 27 avril 1958.
– Sources :
- Ouvrage Saint-Molf… au fil du temps, disponible à l’Office de tourisme de Saint-Molf ;
- Yves Bertho.
Élue référente : Valérie PERRARD, adjointe en charge de la Communication et de la Vie culturelle ;
Élus membres de la commission Communication et Vie culturelle : Hubert DELORME • Marc BREHAT • Didier AUBE • Corinne LEPELTIER • Virginie BLAFFA-LECORRE • Monique MAHÉ
Les textes suivants ont été rédigés de manière à vous faire découvrir le patrimoine, la culture et les instants de vie mendulphins.
Ils sont le fruit d’une synthèse d’éléments provenant de sources diverses : ouvrages à propos de Saint-Molf, mémoire collective, recherches effectuées par des groupes de travail (Office de tourisme, commission vie culturelle, …) ou des particuliers, la presse, des lettres, etc.
– Il est possible d’y apporter des compléments ou des corrections en contactant, par mail, le service communication & vie culturelle de la mairie.
Vous pourrez aussi découvrir, sur ce site, l’origine de Saint-Molf dans la rubrique « La commune ».